Au Champagne Château de Boursault, les vendanges 2017 ont commencé le 1er septembre, pour se terminer le 8 septembre. Il faut dire qu’elles nous ont réservé bien des surprises…

Mais comment s’explique cette précocité exceptionnelle ?

Si notre Clos a été peu impacté par les gelées de printemps (perte de 23% des bourgeons sur l’ensemble de la région Champagne, contre 5% au Château de Boursault), cette précocité s’explique par une période exceptionnellement chaude et ensoleillée entre la mi-mai et la fin juillet, suivi de nombreux orages en août. Cette alternance a accéléré la maturité des grappes pour déclencher les 1ers coups de sécateurs dès le 1er septembre. Ce qui fait de 2017 une des années les plus précoces depuis 1950 après 2003, 2007 et 2011.

Quel impact sur la qualité ?

Les fréquentes pluies orageuses survenues avant le début des vendanges alors que le raisin était à maturité ont activé les foyers de botrytis, cette maladie de la vigne responsable de la « pourriture grise ». Cela a-t-il résulté en une baisse de qualité ? Non, car le tri est devenu alors LE mot d’ordre au Champagne Château de Boursault. Un tri rigoureux à la vendange, plus un deuxième tri rigoureux avant pressurage,  ont permis de conserver les grappes les plus belles, afin de maintenir une qualité identique aux années précédentes, cette qualité si chère à nos clients.

Grace à ces actions, les raisins ainsi récoltés ont donc pu présenter une acidité satisfaisante et un équilibre très prometteur. Leur qualité finale sera évaluée lors des dégustations de vins clairs, avant  la mise en bouteilles (prévue en avril 2018) et la seconde fermentation qui leur donnera leur effervescence.